François-Marie Banier devra s'expliquer devant les juges d'instruction de Bordeaux.Crédits photo : MIGUEL MEDINA/AFP
Le photographe, ancien proche de Liliane Bettencourt, et son ami, Martin D'Orgeval, ont été interpellés lundi matin à Paris. Les deux hommes doivent s'expliquer devant les juges d'instruction dans le cadre de l'information rouverte fin septembre pour «abus de faiblesse».
Nouvel épisode dans l'affaire Bettencourt. François-Marie Banier, ancien proche de l'héritière de l'empire L'Oréal, a été interpellé lundi matin, à Paris, avec son compagnon, Martin d'Orgeval. Les deux hommes doivent être interrogés par des juges d'instruction de Bordeaux sur les faits qui ont mené à la grande affaire judiciaire que l'on connaît.
Accusé d'avoir tiré parti de la faiblesse psychologique de Liliane Bettencourtpour obtenir près d'un milliard d'euros de dons entre 2002 et 2007, François-Marie Banier en avait conservé environ 400 millions. Le photographe avait renoncé à près de 600 millions d'euros d'assurances-vie après un accord signé en décembre 2010 avec Françoise Meyers, la fille de Liliane Bettencourt.
Saisis après le dessaisissement du procureur Philippe Courroye, les juges d'instruction bordelais mènent les investigations concernant l'ensemble de l'affaire Bettencourt ; de l'abus de faiblesse au volet concernant les soupçons de financement politique illicite.
Accusé d'avoir tiré parti de la faiblesse psychologique de Liliane Bettencourtpour obtenir près d'un milliard d'euros de dons entre 2002 et 2007, François-Marie Banier en avait conservé environ 400 millions. Le photographe avait renoncé à près de 600 millions d'euros d'assurances-vie après un accord signé en décembre 2010 avec Françoise Meyers, la fille de Liliane Bettencourt.
Premier volet de poursuites abandonné en juin
Le 29 juin 2011, Françoise Meyers avait retiré sa plainte envers François-Marie Banier, provoquant ainsi l'abandon des poursuites contre le photographe. Mais en septembre dernier, le parquet de Bordeaux a décidé d'engager de nouvelles poursuites pénales pour «abus de faiblesse» à la suite d'un rapport médical concluant à un état de démence de Liliane Bettencourt.Saisis après le dessaisissement du procureur Philippe Courroye, les juges d'instruction bordelais mènent les investigations concernant l'ensemble de l'affaire Bettencourt ; de l'abus de faiblesse au volet concernant les soupçons de financement politique illicite.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire