Liliane Bettencourt, 89 ans, a rédigé fin août un nouveau testament attribuant ses assurances-vie à l'institut Pasteur, désigné comme «légataire universel». Ce document a été saisi le 24 novembre lors d'une perquisition de la brigade financière chez le notaire de la milliardaire, révèle mardi Le Point.
Précédemment, précise l'hebdomadaire,ces assurances-vie devaient aller aux petits-fils de Mme Bettencourt, Jean-Victor et Nicolas.
Il n'était pas possible mardi d'obtenir la confirmation de cette perquisition qui aurait été ordonnée par les juges d'instruction en charge des dossiers Bettencourt à Bordeaux, ou l'existence de ce nouveau testament, évoqué aussi par le Canard Enchaîné dans son édition de mercredi. Le Point estime à 700 millions d'euros le montant des assurances-vie, le Canard Enchaîné à 497 millions d'euros.
Les deux hebdomadaires révèlent aussi qu'aux termes de ce testament, les collections d'art de Mme Bettencourt iront à l'Etat, et que son infirmier Alain recevra 10 millions d'euros. Celui-ci, selon Le Point, a également fait l'objet d'une perquisition, le 28 novembre. Selon Le Canard Enchaîné, les petits-fils et un neveu recevraient les propriétés de la vieille dame en Espagne, en Bretagne et en Normandie. L'essentiel de la fortune de Mme Bettencourt, les actions L'Oréal, ont déjà été transmises à sa fille.
Une rectification effectuée «dans l'urgence»
A en croire le Point, les enquêteurs «se demandent si cette rectification effectuée dans l'urgence et enregistrée peu avant l'audience qui devait conduire à la mise sous tutelle (de Mme Bettencourt) n'aurait pas eu pour but principal d'effacer une disposition qui exposait auparavant (l'ancien avocat et mandataire de Mme Bettencourt) Me Pascal Wilhelm à un conflit d'intérêt». Si les assurances-vie étaient allées aux jeunes gens, aujourd'hui âgés de 25 et 22 ans, il était prévu que Me Wilhelm ait la surveillance des fonds jusqu'au 40ème anniversaire des bénéficiaires.
Celui-ci a qualifié mardi soir ces allégations de «calomnieuses». «J'ai refusé la mission de surveiller ces fonds car je ne voulais pas travailler sur les affaires de Mme Bettencourt après son décès, et quand bien même je l'aurais acceptée, je ne vois pas en quoi il y aurait eu un conflit d'intérêt puisque cette disposition ne me profitait pas», a-t-il ajouté. Selon l'avocat, Mme Bettencourt «a changé ses dispositions testamentaires sans (son) concours», et son propre rôle «s'est limité à lui transmettre les indications de son notaire et à transmettre son testament à son notaire». Me Wilhelm a toujours assuré pour sa part n'avoir rien perçu d'autre dans ces affaires que ses propres honoraires.
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Il n'était pas possible mardi d'obtenir la confirmation de cette perquisition qui aurait été ordonnée par les juges d'instruction en charge des dossiers Bettencourt à Bordeaux, ou l'existence de ce nouveau testament, évoqué aussi par le Canard Enchaîné dans son édition de mercredi. Le Point estime à 700 millions d'euros le montant des assurances-vie, le Canard Enchaîné à 497 millions d'euros.
Les deux hebdomadaires révèlent aussi qu'aux termes de ce testament, les collections d'art de Mme Bettencourt iront à l'Etat, et que son infirmier Alain recevra 10 millions d'euros. Celui-ci, selon Le Point, a également fait l'objet d'une perquisition, le 28 novembre. Selon Le Canard Enchaîné, les petits-fils et un neveu recevraient les propriétés de la vieille dame en Espagne, en Bretagne et en Normandie. L'essentiel de la fortune de Mme Bettencourt, les actions L'Oréal, ont déjà été transmises à sa fille.
Une rectification effectuée «dans l'urgence»
A en croire le Point, les enquêteurs «se demandent si cette rectification effectuée dans l'urgence et enregistrée peu avant l'audience qui devait conduire à la mise sous tutelle (de Mme Bettencourt) n'aurait pas eu pour but principal d'effacer une disposition qui exposait auparavant (l'ancien avocat et mandataire de Mme Bettencourt) Me Pascal Wilhelm à un conflit d'intérêt». Si les assurances-vie étaient allées aux jeunes gens, aujourd'hui âgés de 25 et 22 ans, il était prévu que Me Wilhelm ait la surveillance des fonds jusqu'au 40ème anniversaire des bénéficiaires.
Celui-ci a qualifié mardi soir ces allégations de «calomnieuses». «J'ai refusé la mission de surveiller ces fonds car je ne voulais pas travailler sur les affaires de Mme Bettencourt après son décès, et quand bien même je l'aurais acceptée, je ne vois pas en quoi il y aurait eu un conflit d'intérêt puisque cette disposition ne me profitait pas», a-t-il ajouté. Selon l'avocat, Mme Bettencourt «a changé ses dispositions testamentaires sans (son) concours», et son propre rôle «s'est limité à lui transmettre les indications de son notaire et à transmettre son testament à son notaire». Me Wilhelm a toujours assuré pour sa part n'avoir rien perçu d'autre dans ces affaires que ses propres honoraires.
LeParisien.fr
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